vendredi 28 juillet 2017

Train is coming.
Il ne manque qu'un terrain pour la pétanque ici. Sinon on est bien. On vient tous les ans, on pense acheter dit la dame au bout de la laisse du chien. Elle dit avec l'accent du nord. Un couple se dispute. Mais putain où tu as rangé la caisse. Non mais tu te fous de ma gueule. Le vent à peine encore sucré dans la douceur du soir. Je croque dans une pêche plate, croquante et juteuse.
Hier sur l'herbe, nous mangions une glace. Mon fils y mettait les doigts.
Nous attrapons l'été comme nous pouvons. La colère parfois comme des poissons volants au dessus de nos têtes.
Nous retrouvions des instants d'avant, nous pourrions les prolonger.
Le train s'approchait.